A l’heure actuelle, le port du foulard pour les femmes islamiques fait encore l’objet de nombreuses polémiques.
Autorisé dans certains cas, clairement refusé dans d’autres, aucune loi n’arrive à faire l’unanimité quant à son autorisation ou non.
En Norvège, une société agroalimentaire, Nortura, a tranché en faveur du port du foulard, afin de ne pas porter préjudice aux femmes islamiques qui souhaitent travailler pour eux, tout en continuant de respecter leurs croyances et traditions religieuses.
La société permet ainsi, pour la première fois en Scandinavie, à ses employées de porter, si elles le désirent, un hijab, sorte de foulard jetable.
Ce foulard, qui ressemble fort à un bonnet de bloc opératoire, permet aux femmes de se sentir à l’aise sur leur lieu de travail en respectant leurs traditions puisqu’il couvre la chevelure et aussi le pourtour du visage, mais également d’être conformes aux normes d’hygiène en vigueur dans le domaine de l’agroalimentaire, car il remplit le même rôle que le filet à cheveux porté habituellement.
Le foulard, a été agrée par le Conseil islamique norvégien, qui représente les musulmans de Norvège.
La directrice générale de la société, Nina Sundqvist, explique que 20% des 7000 employés travaillant pour eux sont d’origine étrangère. Cette décision permet donc de se positionner en faveur de la diversité culturelle au sein de leur établissement.
Elle précise que pour la société Nortura, « il est important d'adapter les conditions de travail à la diversité de nos employés. Nous voulons permettre aux musulmanes qui travaillent dans nos usines d'avoir des vêtements professionnels conformes à la fois à leurs pratiques religieuses et aux normes d'hygiène ».
Une mesure qui va surement relancer la polémique dans les autres pays ou le port du foulard est controversé, comme en France notamment.
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